Le taux d’humidité, aussi appelé degré d’hygrométrie, est défini comme la proportion de vapeur d’eau dans l’air. Pour une maison habitée, cette proportion de vapeur d’eau doit respecter des normes données pour assurer le bien-être des résidents. Quel taux d’humidité est alors idéal pour une maison saine en hiver et en été ? Comment le mesurer ? Retrouvez nos éléments de réponse dans cet article.
Quel pourcentage de vapeur d’eau dans l’air en été et en hiver dans une maison ?
Disposer en permanence d’un excellent niveau d’humidité dans sa maison permet de s’assurer que les systèmes de cette dernière fonctionnent efficacement. Ces systèmes sont notamment :
- Le chauffage ;
- La ventilation ;
- La climatisation.
Le bon fonctionnement de ces dispositifs assure un bon niveau de confort pour les résidents, une bonne hygiène, ainsi que la salubrité. Durant la période hivernale et estivale, le taux d’humidité ne doit pas être le même dans une maison, car les besoins diffèrent. En été, l’humidité relative doit se situer en 30 et 50 % en raison de la forte chaleur.
Par contre, en hiver, il peut être nécessaire d’avoir un taux d’humidité relative en deçà de 40 %. Cela permet d’empêcher la condensation sur les fenêtres de la maison. En demeurant dans les pourcentages recommandés, l’on s’assure de maintenir une fraîcheur relative à sa maison en été et une certaine tiédeur en hiver.
Comment mesurer le taux d’humidité dans une maison ?
Pour mesurer le taux d’humidité dans un foyer, l’usage d’un hygromètre est nécessaire. Il s’agit d’un dispositif relativement coûteux qu’on retrouve dans les centres de rénovations et les quincailleries. Cet appareil permet d’évaluer le pourcentage d’humidité relative de l’air ambiant dans un environnement donné. Pour rappel, il s’agit de la quantité de vapeur dans l’air en comparaison à la quantité la plus élevée possible.
Grâce à l’hygromètre, la mesure du taux d’humidité de chaque pièce d’une maison peut être prise, ce qui aide à l’identification des parties problématiques dans le logement. Les compartiments de la maison qui doivent être particulièrement et régulièrement mesurés sont ceux qui sont les moins utilisés. C’est le cas du sous-sol, du grenier de la maison et des espaces en terre battue. Il est important de s’assurer que ces parties sont bien isolées et étanches, car elles peuvent facilement entraîner des problèmes d’humidité.
Quels sont les risques d’avoir une maison trop humide ou trop sèche ?
Lorsqu’un logement est trop humide, avec un taux au-delà de 60, voire 70 %, celui-ci devient favorable à la croissance des champignons et des acariens. Le risque majeur pour la santé est la survenue d’allergies respiratoires. Par ailleurs, l’intérieur du logement risque de se dégrader à cause des moisissures. Il apparaît alors des tâches sur les murs, de la condensation sur les fenêtres, de la peinture écaillée, etc.
Quand une maison est trop sèche, avec un taux en deçà de 30 %, le risque est toujours aussi grand pour la santé. Les résidents peuvent avoir les yeux qui piquent, ressentir de l’inconfort et de la fatigue, développer des troubles respiratoires et l’ORL. C’est aussi la condition favorable à la poussière et à la prolifération des bactéries.
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